Chute de poils chez mon chien : dois-je m'inquiéter ?
Un animal qui perd ses poils, c’est normal. Mais quand la perte est trop abondante, ce phénomène peut être le signe d’une dermatose ou d’une autre maladie.
On l’entend souvent : la peau reflète l’état de santé général. C’est vrai aussi pour nos chiens et chats.
Si la mue est un phénomène normal et qui connaît deux pics dans l’année, au printemps et à l’automne, perdre ses poils peut aussi être le reflet d’une affection dermatologique (gale, leishmaniose, démodécie…) ou générale (trouble hormonal, carence alimentaire…).
Rassurons-nous, le plus souvent, un animal qui perd ses poils, c’est normal et lié au cycle pilaire grâce auquel le pelage se renouvelle en continu.
Ce renouvellement est exacerbé deux fois par an, aux périodes de mue. Cette dernière permet d’adapter la capacité isolante du poil aux conditions extérieures, en modifiant longueur et densité du pelage. La mue dure 5 semaines environ chez un chien. Elle permet aussi l’élimination des poils usés ou abîmés.
Ce qui peut alerter sur un éventuel problème de santé est la présence concomitante d’autres signes cliniques : démangeaisons, présence de boutons, de croûtes, pellicules, rougeur et ou autre.
La mue d’automne est moins importante car le sous-poil est conservé, ce qui n’est pas le cas au printemps.
Il est utile à ces périodes de brosser régulièrement votre chien, idéalement quotidiennement, pour le débarrasser de ses poils morts.
En dehors des variations saisonnières, le cycle pilaire connaît également des variations individuelles et raciales. Certains chiens ne muent pas, comme le caniche, le komondor, le bichon frisé, et, bien sûr, le chien nu chinois !
Il existe trois types distincts de poils chez le chien qui sont élaborés par des follicules pileux de nature différente : le poil principal, les poils latéraux plus fins, l’ensemble formant les poils de couverture qui assurent l’imperméabilité, et le sous-poil, fin, flexible et court qui est le principal outil d’isolation thermique du chien.